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Vocabulaire comptable : Tiime vous offre son lexique de poche

Sommaire

    Introduction

    Le comptable de votre entreprise vous parle chinois alors que c’est du français ? Pas de panique ! Vous avez surtout besoin d’un décodeur du vocabulaire comptable. Qu’il s’agisse des termes de la comptabilité au sujet de la manière d’établir les comptes, ou d’expressions pour lire correctement le bilan ou le compte de résultat, le langage comptable ne s’improvise pas. Pour vous aider à maîtriser tout ce vocabulaire technique, nous vous avons concocté un lexique de poche, avec les mots et expressions classées de façon alphabétique dans les 3 catégories traitées. Bonne lecture !



    Au programme : 

    Quel est le vocabulaire comptable utile… pour comprendre votre comptable ?

    Pour un entrepreneur, la difficulté avec les expressions comptables commence souvent dans les échanges réguliers avec son cabinet. Vous connaissez ces moments de solitude ? Voici le vocabulaire comptable pour les nuls, du moins les non-initiés.

    Balance auxiliaire

    La balance auxiliaire présente le solde dû par chaque client à une date donnée. Elle détaille le compte général « 411-clients » de la balance générale, d’où le nom « auxiliaire ». La même balance existe pour les fournisseurs.

    Balance comptable ou balance générale

    C’est une liste de tous les comptes que votre entreprise utilise pour sa comptabilité, rangée par ordre de numéros croissants, avec le libellé de chaque compte, les mouvements et le solde. Le solde est le total des écritures au débit, diminué des écritures au crédit. Le total de la balance présente un équilibre parfait entre débits et crédits. 

    Compte comptable

    Afin de retrouver aisément une information saisie en comptabilité, toutes les transactions se rangent dans des tiroirs appelés comptes. Chaque compte comprend des données de la même nature, comme des ventes, des achats, des salaires, etc. Les entreprises doivent respecter une numérotation prévue dans un document officiel appelé « plan comptable général ».

    Comptes annuels

    Ce terme désigne les documents comptables ou états financiers obligatoires pour toutes les entreprises, sauf les micro-entreprises. Ils comprennent le bilan, le compte de résultat et l’annexe.

    Contrepassation d’écriture

    Lorsque les comptables contre-passent une écriture, ils saisissent exactement l’écriture inverse afin de l’annuler en quelque sorte. Le montant au débit est saisi au crédit et inversement. En effet, les règles comptables interdisent de supprimer purement et simplement un enregistrement.

    Crédit

    Un mouvement crédit est la moitié d’une écriture comptable, selon le principe de la comptabilité dite en partie double (un crédit et un débit au moins). Le crédit signifie notamment une augmentation du passif au bilan ou des produits au compte de résultat.

    Déclaration de TVA

    La taxe à la valeur ajoutée (TVA) est neutre pour les entreprises assujetties à la TVA. Elles la collectent auprès des clients et la paient à leurs fournisseurs. La différence entre ces sommes est à reverser à l'administration fiscale, ou à récupérer selon le sens. C’est tout l’objet de cette déclaration. Attention toutefois aux risques d’établir seul sa déclaration de TVA.   

    Débit

    Un mouvement débit est la moitié d’une écriture comptable, selon le principe de la comptabilité dite en partie double (un crédit et un débit au moins). Un débit signifie une augmentation de l’actif au bilan ou des charges au compte de résultat.

    Distribution de dividende

    Certaines entreprises (sociétés) peuvent décider de distribuer à leurs associés une partie des bénéfices nets après impôt. Ce processus appelé dividende est strictement encadré.

    Écriture comptable

    Ce terme désigne l’inscription en comptabilité d’une transaction, vente, achat, encaissement, paiement, etc. Chaque opération fait donc l’objet d’une écriture individuelle avec au moins un débit et un crédit.

    Exercice comptable

    C’est la période retenue par une entreprise pour enregistrer ses transactions financières de façon chronologique, avant d’établir les comptes annuels, à la date de fin de période (la clôture). L’exercice dure 12 mois, sauf à la création de la structure.

    Grand-livre comptable

    Le grand-livre détaille les données enregistrées, compte par compte, et chronologiquement, contrairement à la balance comptable qui ne présente que le solde de chaque poste.

    Inventaire des stocks

    Réaliser un inventaire des stocks revient à recenser tous les articles présents physiquement à une date donnée dans un lieu de stockage ou entrepôt. Les entreprises ont l’obligation de réaliser un tel contrôle des stocks une fois par exercice. Sans système informatique d’inventaire permanent, ce processus intervient à la date de clôture.

    Journal comptable

    Contrairement au grand-livre qui est classé compte par compte, le journal comptable recense chronologiquement toutes les écritures de la même nature. Citons par exemple le journal d’achats pour les achats.

    Lettrage de compte

    Ce vocabulaire comptable signifie affecter une lettre identique à plusieurs écritures dans un même compte et qui fonctionnent ensemble, car leur solde est nul. Par exemple, un règlement se lettre avec la ou les factures réglées. Ainsi, vous pouvez consulter seulement les écritures non lettrées dans un compte, ce qui simplifie son analyse.

    Liasse fiscale

    Appelée aussi déclaration fiscale, la liasse comporte tous les tableaux chiffrés transmis à l'administration fiscale après la clôture des comptes, avec le calcul du résultat fiscal. Ce formulaire est obligatoire pour déterminer et payer l'impôt dû à titre professionnel.

    Livre journal

    C’est un terme identique au journal comptable.

    OD ou opération diverse

    Ce type d’écriture correspond à tous les enregistrements comptables non liés à l’activité courante (ventes, achats et trésorerie).

    Provision comptable

    C’est une OD (opération diverse) comptabilisée pour tenir compte d’un risque ou d’une charge pour laquelle la facture n’est pas encore arrivée dans l’entreprise.

    Plan comptable général (PCG)

    Ce document applicable dans la plupart des entreprises comporte à la fois :

    • les règles comptables françaises ;
    • la liste des numéros et libellés des comptes à utiliser (rangés par classes de comptes) ;
    • les modèles de bilan, compte de résultat et annexe comptable. 

     

    Quel vocabulaire de la comptabilité sert à lire le bilan d’une société ?

    Chaque document de synthèse de la comptabilité mérite de s'y attarder, à condition de comprendre les expressions, et elles sont nombreuses. Commençons par le bilan.

    Actif du bilan

    Le bilan comporte deux parties, les actifs et les passifs. L’actif correspond aux biens détenus par les entreprises, qu’ils soient immobilisés (investissements long terme) ou non. Il comprend les stocks, ainsi que les créances (sommes qui vous sont dues) et les disponibilités en banque.

    Actif circulant

    Ce sont les postes situées en bas du bilan, qui circulent ou tournent. C'est-à-dire que les sommes inscrites dans ces comptes entrent et ressortent, car elles sont liées à l’activité. L’actif circulant comprend les stocks, les créances et les dettes d’exploitation (les fournisseurs et le social).

    Amortissements

    Amortir un bien, comme un bâtiment ou un matériel immobilisé à l’actif au bilan, signifie étaler sa charge dans le compte de résultat sur plusieurs années. Les amortissements représentent ces montants imputés en charges sur les différents exercices passés.

    Besoin en fonds de roulement (BFR)

    Ce ratio financier sert pour l’analyse des besoins en trésorerie. Il représente le volant d’argent nécessaire pour faire fonctionner l’entreprise. Pour calculer le BFR, déduisez les dettes d’exploitation du montant des stocks et des créances.

    Bilan

    Le bilan correspond à une photographie à une date donnée (notamment celle de la clôture) du patrimoine et des dettes de l’entreprise.

    Capitaux propres

    Ce poste se positionne tout en haut du bilan passif. Ce sont les fonds qui appartiennent aux associés, soit principalement :

    • le capital social, les fonds investis par les associés ;
    • les réserves (soit les bénéfices réalisés et conservés au fil des ans) ;
    • le résultat du dernier exercice.

    Capitaux permanents

    Ce sont les financements ou ressources qui durent dans le temps. C’est la somme des capitaux propres et des dettes financières à moyen et long terme (emprunts et comptes-courants d’associés).

    Compte de l’exploitant

    Ce terme se rencontre dans les entreprises individuelles, soit chez les professionnels qui n’ont pas créé de société pour leur activité. Ce compte enregistre les opérations personnelles (donc non professionnelles) réalisées avec l’entrepreneur individuel.

    Compte-courant d’associé

    Ce compte correspond à une dette vis-à-vis de l’associé. Ce dernier octroie un prêt ou une avance à sa société, moyennant une rémunération sous forme d’intérêts.

    Créances d’exploitation

    Ces montants figurent à l’actif du bilan, donc dans le patrimoine détenu par l’entreprise. Ce sont les sommes à se faire payer par des tiers, soit les clients essentiellement. S’y ajoute par exemple le crédit de TVA, en attente de remboursement.

    Dettes d’exploitation

    Ces sommes que doivent les entreprises à quelqu’un correspondent :

    • aux factures des fournisseurs à payer ;
    • aux dettes vis-à-vis des salariés, ainsi que les organismes sociaux ;
    • aux dettes vis-à-vis de l'administration fiscale.

    Dettes financières

    Ces montants se comptabilisent au passif du bilan. Ils correspondent aux emprunts, découverts bancaires et comptes courants d’associés.

    Fonds de roulement (FDR)

    Ce ratio financier mesure le montant de capitaux durables (dits permanents) dont l’entreprise dispose, après avoir financé les biens durables (actifs immobilisés). Cette somme, si elle ressort positive, aide à financer ensuite les besoins de trésorerie que génère l’activité : acheter, stocker et vendre.

     

    Immobilisations

    Ce sont les postes présentés tout en haut du bilan actif, soit les biens détenus par l’entreprise de façon durable. Citons les logiciels, brevets, terrains, bâtiments, équipements, matériels ou titres détenus dans des filiales.

    Passif du bilan

    Il correspond aux capitaux détenus par l’entreprise et à ses dettes. C’est en quelque sorte le financement nécessaire pour couvrir l'actif (le patrimoine). Le total du passif et celui de l’actif sont égaux.

    Provisions pour dépréciation

    Ces montants figurent dans la colonne du milieu du bilan actif, entre le brut et le net. Les provisions correspondent à des montants pour couvrir les risques sur la valeur d’un stock (mévente ou obsolescence, par exemple) ainsi que les risques d’impayés.

    Réserves

    Elles figurent dans les capitaux propres, au passif du bilan. Ce sont les bénéfices accumulés par l’entreprise au fil des exercices, et non distribués aux associés sous forme de dividendes.

    Trésorerie nette

    La trésorerie nette (TN) est un ratio complémentaire au fonds de roulement (FDR) et besoin en fonds de roulement (BFR). Elle s’obtient de deux manières :

    • TN = FDR - BFR ;
    • TN = trésorerie active (disponibilités, caisse et placements) - trésorerie passive (découvert bancaire et autres dettes financières à court terme).

    Valeur nette comptable (VNC)

    Ce terme correspond à la partie d’un bien en propriété (immobilisation) qui reste à amortir à une date donnée. C’est la différence entre la valeur brute et les amortissements cumulés comptabilisés.

    Comment comprendre la comptabilité de gestion et analyser le compte de résultat des entreprises ?

    Passons maintenant aux termes comptables qui vous aident à comprendre vos résultats ou ceux d’entreprises partenaires, clients ou fournisseurs.

     

    Capacité d’autofinancement (CAF)

    Ce sont les ressources générées par le cycle d’exploitation. Ce ratio sert à mesurer

    • la capacité de l’entreprise à financer par elle-même ses investissements ;
    • à rembourser ses emprunts ;
    • à dégager des profits, notamment pour pouvoir verser des dividendes.

    Chiffre d’affaires (CAHT)

    Ce poste correspond aux premières lignes du compte de résultat. Il enregistre toutes les ventes hors taxes de l’entreprise sur une période donnée. Il s’alimente avec la facturation, et très prochainement avec les informations issues des factures électroniques. Les factures classiques et les factures d’avoir appartiennent au CAHT. Les factures d’acompte apparaissent au bilan. Quant aux factures pro forma, elles n’entrent pas dans la comptabilité.

    En comptabilité de trésorerie comme d’engagement, pour la clôture, le chiffre d’affaires comprend les factures et avoirs émis ainsi que ceux à émettre pour des livraisons ou retours réalisés au cours de l’exercice (provisions).

    Compte de résultat

    C’est un des documents comptables obligatoires dans la plupart des entreprises. Il correspond au déroulement de toutes les transactions réalisées sur la période. C’est donc un film, et non pas une photographie. Il comporte des produits et des charges, classés par nature, avec plusieurs paliers de résultats :

    • exploitation (1) ;
    • financier (2) ;
    • courant (1) + (2) = (3) ;
    • exceptionnel (4) ;
    • net = (3) + (4) - impôt société.

    Excédent brut d'exploitation (EBE)

    L’EBE correspond à un des soldes intermédiaires de gestion (SIG) les plus importants pour piloter une entreprise. Il donne la mesure des ressources dégagées par l’exploitation, avant de tenir compte des amortissements et des frais financiers.

    Production

    C’est le niveau de chiffre d’affaires, déduction faite des variations de stocks de produits. Par exemple, pour une entreprise qui a vendu 1 000 articles et dont le stock a baissé de 100 par rapport à l’exercice précédent, la production s’élève à 900.

     

    Soldes intermédiaires de gestion (SIG)

    Le compte de résultat peut se présenter sous une forme analytique appelée SIG. Chaque stade correspond à un niveau de bénéfice ou de perte partiel. Les SIG commencent par le chiffre d’affaires et se terminent par le résultat net. Entre les deux, vous disposez d’indicateurs clés, comme la marge commerciale, la valeur ajoutée, l’EBE, le résultat d'exploitation ou courant. Additionnez ensuite les postes financiers, puis exceptionnels, pour arriver au résultat comptable. Reste à déduire l’impôt société.

    Résultat d’exploitation ou REX

    C’est un des soldes intermédiaires de gestion. Le résultat d'exploitation correspond à tous les produits et charges liés à l’activité, y compris les amortissements et provisions. Il ne tient pas compte des opérations financières et exceptionnelles et de l’impôt société.

    Résultat courant

    Ce ratio qui figure dans les SIG d’une entreprise comprend des transactions ordinaires, soit dégagées par l’activité, avec la prise en compte des produits financiers et charges financières. C’est donc un bénéfice ou une perte courante, après financements et placements.

    Résultat financier

    Ce solde intermédiaire de gestion enregistre spécifiquement toutes les écritures à caractère financier. Vous y trouvez les produits de placements ainsi que les charges financières sur les emprunts, le découvert bancaire ou tout crédit à court terme.

    Résultat exceptionnel

    Avec la réforme du plan comptable général de 2025, ces postes se réduisent à peu de chose. Ce sont tous les évènements à caractère majeur et inhabituel. Rapprochez-vous de votre expert-comptable en ligne pour approfondir ces cas de figure.

    Résultat net comptable (RNC)

    Ce chiffre figure tout en bas du compte de résultat d’un exercice comptable. Vous le retrouvez aussi dans les capitaux propres. Ce SIG correspond aux bénéfices ou aux pertes dégagés sur la période après impôt société.

    Résultat fiscal

    Il diffère en général du résultat comptable, même s’il s’établit à partir de la comptabilité. C’est le bénéfice qui sert à calculer l’impôt dû par l’entreprise. Il existe des écarts entre les deux, du fait de différences de traitement entre les règles comptables et fiscales. Pour plus de détails, rapprochez-vous de votre cabinet.

    Valeur ajoutée

    La valeur ajoutée constitue un des indicateurs clés pour mesurer la performance économique. Ce solde intermédiaire de gestion donne le niveau de ressources obtenues sur la période, avant de : 

    • rémunérer les salariés ;
    • payer les impôts et taxes ;
    • rembourser ses dettes auprès des établissements bancaires ;
    • rémunérer les associés (dividendes et bénéfices mis en réserves).

    Comprendre la comptabilité commence par maîtriser son vocabulaire

    Les métiers de comptables possèdent leur propre jargon et vocabulaire, comme beaucoup de professions techniques. Avec un tel lexique, nous espérons vous apporter un outil pratique au quotidien, pour échanger avec votre cabinet d’expertise ou votre banquier. Une autre manière de progresser dans la maîtrise de ses chiffres, c’est de s’équiper de solutions informatiques simples et accessibles tant à l’entrepreneur qu’à son comptable. C’est ce que vous propose Tiime avec son application tout-en-un.