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Ce que nous avons retenu du Paris FinTech Forum 2019

Sommaire

    Introduction

    La FinTech peut avoir une vocation sociale

    Si le terme FinTech ne vous dit rien, il s’agit simplement de la contraction du mot “finance” et du mot “tech”. Il désigne beaucoup de problématiques, dont le fait d’utiliser le digital et la donnée dans les services financiers. C’est un mot très à la mode depuis 4 ans dans les banques qui ont pris conscience que les exigences en termes d’expérience client et de parcours digitaux sont maintenant très importantes. (Nous pourrions faire un article entier sur ce sujet.)

    Pour la quatrième année consécutive, le Palais Brongniart accueillait donc un événement très suivi dans le monde bancaire et la communauté Tech : le Paris FinTech Forum. Plus de 150 FinTech Européennes, Américaines, Asiatiques et Africaines avaient fait le déplacement pour présenter leurs services, ainsi que pour participer à des conférences avec des invités prestigieux comme Christine Lagarde ou Maximilian Tayenthal, le CEO de la néobanque N26.

    Beaucoup d’observateurs extérieurs peuvent voir la FinTech comme un sujet aride. Ce qui transparaît à la suite de cette conférence est que la FinTech est un sujet passionnant pour toute personne désireuse de voir des embellies sur le front du développement économique et de l’inclusion financière.

    Paris FinTech Forum 2019

    Pour ces raisons, l’évolution du monde de la FinTech est suivie de près par le FMI, qui était représenté par sa directrice générale Christine Lagarde lors de l’événement. Le FMI voit la FinTech comme un des sujets importants pour de nombreux pays en développement dans lesquels l’accès à des services financiers est encore impossible pour 1.7 milliards de personnes. Les pays occidentaux sont concernés également puisqu’il y a environ 8,2 millions de ménages non bancarisés aux Etats-Unis !

    Dans le but de promouvoir certaines bonnes pratiques, le FMI a donc publié en octobre 2018 le Bali FinTech agenda. Ce rapport détaille les opportunités et les risques que présente la FinTech. Ce qui transparaît, c’est que la FinTech a le potentiel de créer de la “croissance inclusive”, autrement dit de la croissance qui bénéficie à toutes les strates de la société.

    L’exemple le plus probant est l’accès au crédit, qui est facilité par de nouveaux business models comme celui de l’Américain Kabbage, dont la technologie de credit scoring permet de proposer des financements de manière quasi instantanée à des petites entreprises jusque-là peu servies par les banques.

    “Les minorités représentent une part deux fois plus importante de notre clientèle versus ce qu’elles représentent dans la clientèle des banques traditionnelles”- Kathryn Petralia, Co-fondatrice de Kabbage

    Cela est rendu possible par un meilleur accès à la donnée, notamment à ce que certains appellent l’économie des API, ces fonctionnalités qui permettent à deux logiciels de communiquer entre eux de manière prédéfinie. C’est notamment grâce à cela que Kabbage peut récupérer de la donnée depuis les services pro utilisés par ses clients (Amazon, Xero, Sage, Paypal, Stripe) et générer une proposition de crédit si rapidement.

    Paris FinTech Forum 2019

    Vers plus d’intégration entre Banques et Startups ?

    La FinTech est aussi synonyme d’opportunités business pour les banques qui peuvent développer des partenariats avec des startups. Il semble que ces dernières reconnaissent pleinement le savoir-faire des FinTech dans leurs domaines de spécialisation, que ce soit dans le core-banking (Treezor, Starling Bank, Railsbank, Solaris Bank) ou dans le crédit (Kabbage, Younited Credit, Funding Circle).

    Ces thèmes ont été discutés lors du panel “The Battle of the Core”, animé par Pascal Bouvier, ancien Partner chez Santander InnoVentures. Les plateformes d’open banking permettent en effet à une clientèle entreprise de proposer à leurs clients des services financiers sans avoir à en assumer le coût de développement. C’est grâce à ces plateformes que de nombreuses néobanques (Qonto, Shine, Anytime) ont pu se lancer rapidement. Le récent rachat de Treezor par la Société Générale démontre en effet l’intérêt des banques pour les plateformes de core banking “nouvelle génération” car elles ont pu voir en quelques mois des néobanques émerger très rapidement et proposer une très bonne expérience client comme des transactions qui s’affichent de manière instantanée sur une App mobile, par exemple. Il y a donc fort à parier que la Société Générale utilise dans les prochains mois la plateforme Treezor pour lancer ses propres projets et accélérer son go-to-market.

    Mention spéciale pour l’Anglaise Startling Bank, qui propose à la fois sa propre néobanque pour ses clients B2C et sa plateforme de core banking pour sa clientèle entreprise !

    “Le fait que nous ayons nos propres utilisateurs finaux et notre propre banque sur notre plateforme n’est pas un problème pour les banques, c’est justement un gage de notre savoir-faire” Anne Boden — CEO de Starling Bank

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    Comment se positionne Tiime dans tout ça ?

    Chez Tiime, nous sommes particulièrement friands d’Open Banking et de toute évolution réglementaire allant dans ce sens, comme la DSP2. La DSP2 est une directive européenne qui met fin au monopole des banques sur les données de leurs clients. Les banques sont maintenant tenues de mettre des API à disposition de leurs clients pour que ces derniers puissent connecter leurs comptes bancaires à des tiers.

    C’est exactement ce que font nos nouvelles applications Tiime ! Nos utilisateurs y connectent leur compte professionnel et nous matchons leurs transactions bancaires avec leurs justificatifs et factures clients. Cela permet ensuite de générer un export de toutes ces données, tout en assurant à l’utilisateur une valeur probante en cas de contrôle fiscal. Tout le monde y gagne du temps : l’entrepreneur et son comptable.

    Bien que nous soyons un acteur 100% Français, ce que j’écrivais plus haut sur les opportunités qu’offre le digital dans les pays en développement s’applique aussi à notre marché. La comptabilité et l’administratif restent des choses anxiogènes et chronophages pour les entrepreneurs — Nous comptons bien changer ça.

    Rendez-vous au Paris FinTech Forum 2020 !

    Paris FinTech Forum 2019

    Pour aller plus loin sur les sujets abordés dans cet article :

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